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CPAS Bruxellois : confirmation des tendances

De 2004 à 2010, les dotations des Communes Bruxelloises à leur CPAS ont crû de manière continue jusqu’à 44 %, preuve que la région Bruxelloise demeure confrontée à une paupérisation croissante de sa population bien plus marquée que dans les autres grandes villes du pays.

Car sur les 3 dernières années ce sont bien les postes de « Revenu d’intégration » et « Centre secourant » qui ont explosé, confirmant à la fois les effets en 2009 et en 2010 de la crise financière et du nombre croissant de demandeurs d’asile.F
On rappellera au passage que si l’Etat fédéral est appelé à prendre en charge la plus grosse partie des aides financières octroyées via les CPAS, il ne prend pas en compte les charges de plus en plus élevées relatives au travail et à la charge administratives liées aux situations auxquelles les CPAS sont de plus en plus confrontés.
En ce sens, l’étude permet de constater que les charges de fonctionnement , de personnel et les charges financières restent stables, preuve de la bonne egstion et de l’efficience des CPAS Bruxellois.

Par rapport à 2009, la croissance globale des dépenses a été de 9% pour la Région.

Mais un autre phénomène que fait observer l’étude, est la dualisation qui s’opére entre les CPAS du Sud-Est de Bruxelles et les autres CPAS.
De 11,5 % de croissance des dépenses pour les CPAS de la zone du Canal, les CPAS du Sud-Est n’affichent eux qu’une croissance de 2,7 %

Ainsi la dépense des CPAS par habitant en 2010 (budget) est de 794 € pour l’ensemble de la région alors qu’il est de …467 € pour les CPAS du Sud Est, un écart qui ne va qu’en s’agrandissant.

Et Berchem dans tout çà?

Dans l’étude Dexia, le CPAS de Berchem-Sainte-Agathe est classé et comparé avec les autres CPAS du « Nord Ouest ».(Evere, Jette, Ganshoren,Koekelberg)
En 2010, les dépenses des CPAS du Nord-Ouest s’élevaient à 582 € par habitant. Le pourcentage de croissance par rapport à 2009 était de 3,7 %

La situation de paupérisation de Bruxelles est en tout cas un élément à considérer dans le cadre des négociation fédérales actuelles.
Un examen approfondi montre en tout cas aussi que la croissance des revenus à Bruxelles-Capitale entre 1994 et 2007 a largement été inférieure aux autres régions et grandes villes du pays…(à l’exception de Charleroi…!)

Cette croissance, basée sur une étude des revenus imposables par habitants, était de 47,24 % pour Bruxelles, alors qu’elle a été de 66,09% pour la même période pour l’ensemble du pays.

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