Si j'osais

Oser l’audace…une nouvelle rubrique sur ce site

« J’ai toujours senti que l’état d’auteur n’était, ne pouvait être illustre et respectable qu’autant qu’il n’était pas un métier.Pour pouvoir, pour oser dire de grandes vérités, il ne faut pas dépendre de son succès » (J-J Rousseau)

Bizarre, cette tentation qui m’est venue à la lecture de cette phrase de J-J Rousseau : remplacer dans le texte «l’état d’auteur» par «l’état d’homme politique», et enfin pouvoir dire que les grandes vérités pourraient désormais s’afficher, si elles n’étaient pas dépendantes du succès électoral.

Car enfin, quel politicien –même avant d’être illustre – oserait émailler son discours de quelques vérités «dures à dire» qui écorneraient sa popularité.

C’est à peu près l’équation la plus difficile en politique.

Surtout à l’heure actuelle quand la pratique du «politiquement correct» confine l’homme politique à s’exprimer dans la langue de bois.

Et bien flûte !

S’il n’est qu’une page sur ce site qui se voudrait un peu plus audacieuse – ne devrais-je pas dire «culottée» dans mon cas – ce sera celle-ci : «Si j’osais…»

Le rêve de la libre expression – le délire ? – peut-être assouvi ?

Oser l’audace : celle de vous livrer mes pensées glanées au hasard de la vie, celle des idées qu’on croit incongrues, celle du parler vrai, celle de la pensée libérée, celle qui respecte les autres mais qui refuse tout égoïsme, l’audace qui enfin n’accepte d’écrire que des mots qui ont du sens.

L’audace d’accepter aussi la modestie de ses propos et celle de reconnaître aussi qu’on peut se tromper.

Désir dans cette page d’enfin me démarquer de ces stratégies si chères aux clans politiques dont doivent se satisfaire les citoyens Lambda au travers de la lecture qu’en donnent vaguement les médias en mal de décodage ou de scoop.

L’audace de dire et d’être. Enfin soi.

La rubrique «Si j’osais» , c’est cela !

Vous y découvrirez, à travers les humeurs du « tenancier » de ce site, des choses qu’habituellement il voudrait dire tout bas…des ballons d’essai bottés trop souvent en touche, des cris de l’âme et des bruits du cœur, des bouteilles jetées à la toile…

Allons, faute d’être illustre, j’essaierai au moins d’être respectable !

Rendez-vous donc à l’occasion à cet endroit.

Bien sûr, que cela reste néanmoins entre nous…sauf via la page Contacts. Du moins si vous le souhaitez!

«La plupart du temps nous mourons de faiblesse, nous ne mourrons de ne rien oser.»

A.Fournier

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